- coupe-coupe
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• 1895; de couper♦ Sabre pour couper les branches, ouvrir une voie dans la forêt vierge. ⇒ machette. Des coupe-coupe.coupe-coupen. m. inv.d1./d Sorte de sabre destiné à abattre les branches dans une forêt très épaisse. S'ouvrir un chemin à l'aide d'un coupe-coupe.⇒COUPE-COUPE, subst. masc.Grand sabre utilisé dans les pays tropicaux pour ouvrir des voies dans la forêt vierge, pour se défendre, etc. Le chef de chaque équipe armé d'un sabre ou d'un coupe-coupe pour se défendre des serpents (CENDRARS, Bourlinguer, 1948, p. 358).Prononc. et Orth. :[kupkup]. Inv. (cf. coupe-bourse). Étymol. et Hist. 1929 coupe-coupe « sabre d'abatis » (Lar. 20e). De la forme verbale coupe (couper) avec redoublement expressif. Fréq. abs. littér. :2.coupe-coupe [kupkup] n. m. invar.❖♦ Sabre pour couper les branches, ouvrir une voie dans la forêt vierge. ⇒ Machette. || Les coupe-coupe servent à la récolte, au défrichage.0 La houe sur l'épaule, la main armée d'un coupe-coupe, nous partions au champ de grand matin (…)Les coupe-coupe s'élevaient et se jetaient sur la plaine de verdure profonde où ils pratiquaient de larges entailles; les fers brillaient, se croisaient comme dans une danse guerrière.O. Bhêly-Quenum, Un piège sans fin, in Pages africaines, t. II, p. 30.REM. Dans sa correspondance (Lettres du Tonkin…, p. 195, in D. D. L.), Lyautey emploie le dérivé coupe-coupeur.
Encyclopédie Universelle. 2012.